A cheval

A cheval sur vos équidés, bovidés, camélidés,... ?

Vous remarquerez que j'emploie le terme, "à cheval" et non le mot "équitation" qui désigne un sport avec des règles, un barème de jugement etc,...

Monter sur son animal, si son dos peut supporter notre poids, pourquoi faire ? mais pourquoi pas ?

Si jamais il nous viens l'idée de le faire alors il y a quelques petites choses a savoir et a respecter pour le bien être de notre ami :

~ Son consentement :
Ne pas entraver l'animal pour monter dessus, au contraire lui montrer notre intention, pour voir s'il accepte ce caprice ou non.
Et surtout, s'il a la bonté d'accepter, n'oublions pas de le récompenser grandement ( grattouille au garrot, partout où il aime, pour que lui aussi y trouve un intérêt ^^ )

~ Ses possibilités :
Mary Wanless a démontrée, que sous une certaine pression (sangle trop serrer, selle mal adapter, poids du cavalier...) aprés 15min le flux sanguin dans le lit artériel est arrêter (c'est ce qui ce passe quand nous nous asseyons dans une mauvaise position et que notre jambe s'endors, "jambe en fourmis" )
Au delà de 2H, cela cause d'importantes lésions tissulaire dans les muscles ( a long terme fonte musculaire précoce) mais aussi sur le squelette ( colonne vertébrale ensellée ) également prouvé grâce a des pads de mesure de pression par le Dr Joyce Harman. 

~ son confort :
et j'entend par là, du matériel adapté.

Je ne vous parlerai pas du sans-fer ni du sans-mors, cela va de soit,...
_ pour le diriger, utilisez le même matériel que vous utilisiez a pied. Licol, side pull, collier,... peut importe du moment qu'il y était habituer et qu'il y répondait bien :)
_pour grimper dessus, soit si vous le chevaucher a cru il vous faudra un montoir adapter et rien de plus mais si vous choisissez un tapis-de-monte-à-cru ou une selle, il vous faudra vous assurer qu'elle soit souple pour épouser la forme du dos de votre animal et qu'elle suive ses mouvements. Elle devra bien répartir votre poids pour ne pas créé de point de pression douloureux sur son dos et avoir un système de protection de la colonne vertébral (gouttière). Un bon amortisseur intégré ou a rajouter pour lui éviter des à-coup et une sangle élastique pour qu'il puisse continuer de respirer convenablement. :) 

~ son état d'esprit :
Il vous a fait confiance, ne le décevez pas ! Ne le faite pas tourner en bourrique, ne lui faite pas faire les choses qu'il n'aime pas. Un humain sur le dos, doit être aussi agréable qu'un humain à pied, surtout quand c'est son humain de compagnie !! s'il aime le travail en carrière pourquoi pas, mais dans le même optique qu'a pieds, c'est à dire sans conflits, dans la bonne humeur. Il en va de même pour les balades !

~ Sa santé :
S'il vous arrive de lui grimper dessus régulièrement, prévoyez des visites plus régulière avec votre ostéopathe, pour voir l'évolution de son état et réadapté le matériel si besoin avec un saddle-fitter. Le parage doit être sans défaut et le dentiste doit être à jour pour ne pas créé de douleur dans certaines positions ( parfois modifier du naturelle pour pouvoir porter le cavalier).

S'ils ne sont pas habitués à être monté, il faudra les habituer progressivement au matériel, au poids, au sanglage puis à l'humain sur le dos.

si l'on met un enfants sur son dos ( ou même un adulte) et qu'on tien l'animal en longe, il n'y a pas trop de soucis a se faire, les codes de communication ne changent pas entre l'animal et le meneur ...

... mais s'il a juste la personne sur son dos pour le guider, cela demande un peu d'entrainement s'il est monter pour la première fois, l'animal devra être habituer a être diriger par l'arrière grâce au travail préalable des longues-rênes, sans avoir une personne a suivre et donc avoir confiance en lui.

Les équidés ( cheval, poney, ane, zebre et hybrides) sont les plus utiliser pour la monte mais aussi les camélidés ( chameau, dromadaire, lamas) ou encore chez les bovidés ( vache, zébu, yack)

Tous les cavaliers ne peuvent pas monter tous les animaux sans conséquence.
C’est ce que révèle une étude vétérinaire anglaise menée en 2013 par les chercheurs du Duchy College, au Royaume-Uni.

En examinant les capacités physiques, les chercheurs ont ainsi mis en évidence un ratio idéal : lorsque la personne pèse 10 % du poids de sa monture ou moins, elle n’a pas d’incidence sur les capacités physiques de l’animal.
Une valeur de 15 % apparaît également comme « satisfaisante ».
Alors que des cavaliers pesant plus prennent le risque de causer des douleurs dorsales et des boiteries. 

Les chiffres sont toutefois soumis à des variables : âge et physionomie, activité effectuée, position et équilibre du cavalier, poids de la selle, etc.